Claustrophobie [Stella]

Ça faisait déjà 3 ans. 3 longues années que j'ai faillit mourir, tué par une bombe. 3 années que j'ai peur des lieux clos. L'endroit dans lequel je me sens vraiment pas bien c'est l'ascenseur. Personne ne le sait, j'arrive à cacher mon malaise le plus souvent. Enfin si, une personne le sait enfin le savait. C'est Jessica. Je me suis retrouvé une fois avec elle enfermée, je me suis rapidement mis à paniquer, j'ai été obligé de le lui dire. Jessica, mon petit ange maintenant, morte il y a bientôt un an, morte presque dans mes bras, une autre blessure d'un autre genre. Mais, j'ai de la chance d'avoir des amis à la police scientifique. Ils m'ont aidé et m'aident encore. Ce qui fait que la disparition de Jessica, j'ai réussi à la surmonter plus ou moins. Je sens que je suis prêt à aimer à nouveau. Ce blocage là, a été surmonté, mais pas ma peur des endroits clos. Enfin, là, il faut que Stella et moi nous rendions au sous sol pour rejoindre ma voiture et aller fouiller un appartement. L'ascenseur est le moyen le plus rapide d'y accéder. J'ai pris la commission rogatoire, Stella et moi entrons dans l'ascenseur et j'appuie sur le bouton du parking sous terrain. La boite commence sa lente descente et tout à coup ça se bloque.

*Don on reste calme, ça va redémarrer dans quelques secondes, pas la peine de se mettre à paniquer.*

Je regarde Stella.

J'espère qu'on n'est pas bloqué.

Il y a quelques temps, nous avons fêté la mort de Jessica. Notre chère Angell... décédé dans l'éxercice de ses fonctions. Ça fait maintenant un an. Un an que notre équipe en a souffert et en particulier Don... Une chance que Mac avait été là car je crois qu'il serait tombé dans l'acool aujourd'hui. Depuis, nous l'aidons, nous faisont ce que l'on peut pour lui faire changer les idées et qu'il se sente mieux. Nous lui montront qu'il n'est pas seul et nous le supportont. Je crois que c'est plutôt positif, car il semble se sentir beaucoup mieux grâce à ça.

Je me suis levée aujourd'hui, ayant été appellé par Mac, me demandant de me présenter sur une scène de crime. Dans la matinée, nous avions découvert l'identité de la victime et donc avions pu obtenir son adresse dans la ville. Il fallait maintenant aller fouiller son appartement pour trouver la raison du meurtre. Mac nous avait demandé à moi et à Don d'y aller. Nous avons prit soin d'aller chercher une comission rogatoire, au cas où la victim avait un locataire ou un co-locataire, ou encore si un des gardiens des lieux chercherait à nous mettre des bâtons dans les roues.

J'attendais patiemment Don près des ascenceur du laboratoire, lui ayant dit qu'onb se rejoindrait là, étant donné qu'il avait besoin d'aller chercher la comission rogatoire aux bureaux. Lorsqu'il fut arrivé, il appuya sur le bouton et nous vîmes les portes de l'ascenceur s'ouvrir devant nous, montrant la petit cabine vide de monde, étant déjà tous sortit pour aller faire le travail de laborantin. Les portes se referma et nous commencions à descendre dans une vitesse confortable. Après un moment, j'ai sentis un gros coup et j'ai faillit perdre l'équilibre : l'ascenceur venait de se bloquer entre deux étages. Moi et mon caractère, je serrais les dents face aux portes bloqués de la cabine.

-C'est pas vrai !

Je regardais Don, qui m'avait parlé. Drôle de question à poser ! Normalement l'ascenceur ne devrait pas s'arrêter aussi brusquement entre deux étages ! Ce sont des défectuosité assez rare ici au laboratoire et il a fallut que ce soit nous qui le subissiont. Et maintenant, adieux les fouilles a l'appartement pour quelques heures ! Du moins, jusqu'à ce que quelqu'un se rende compte de leur disparition et qu'ils découvrent que l'ascenceur est bloqué, parce qu'en plus, cette ascenceur n'est pas munie de téléphone ! Je me demande bien comment l'ingénieur qui l'a monté a réussi à oublier le téléphone d'urgence ! Il y en a dans tous les ascenceur normalement...

-J'en ai l'impression...

Je tapais sur les portes, tentant de faire du bruit, espérant que quelqu'um les entendent, mais en vain. Au bout d'un moment, elle finit par faire la même scénarios tout en criant à l'aide, mais sans succès. Elle se tut, n'ayant plus rien à dire. Combien de temps allaient-ils rester coincer ? Son portable ! Elle sortit son portable, voulant appeller Mac, mais... pas de réseau. Quel chance, le pur bonheur ! Elle se retourna vers Don.

-Ya rien à faire... on est coincé...

On est coincé.

On peut dire que j'ai de la chance. Une des rares fois où je prend l'ascenseur, il faut qu'il tombe en panne. Je ferme les yeux, j'essaie de respirer calmement. J'ai bien essayé différentes manières de chasser cette peur, mais je n'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Depuis que j'ai faillit mourir dans un endroit clos et qu'ils ont eu du mal à m'en sortir. Je n'y arrive plus. J'ai beau tout essayer, c'est plus fort que moi. Là, je ne suis pas seul. Je pourrai essayer de mon montrer fort et aider Stella a tenter de nous sortir de là plus vite. Mais un ascenseur bloqué, ça prend du temps à remettre en marche. Je sens que déjà je commence à me sentir mal. Je n'ose pas la regarder. Je sais que les yeux reflètent nos émotions et en ce moment même mes yeux doivent montrer la terreur qui m'habite.

Faut qu'on sorte, faut qu'on sorte, faut qu'on sorte.

On est là depuis pas vraiment très longtemps. Même pas 5 minutes je pense, et j'en peux plus. Je ne veux pas qu'elle me voit faible, et pourtant je n'y peux rien. Je vais m'asseoir dans le coin opposé à Stella contre le fond de l'ascenseur. Je desserre ma cravate, et je défais un ou deux boutons de ma chemise. Je ramène mes jambes proches de mon corps et je laisse des larmes silencieuses couler. Elle va me prendre pour un faible, un peureux, mais après tout, qu'est ce que je suis ? Un homme incapable de surmonter sa peur des espaces clos. C'est ce que je suis. Je suis humain après tout. Mais j'aimerai arriver à surmonter cette peur. Mais rien n'y fait, je peux tout essayer, je n'y arrive pas, pourtant il ne m'arrivera rien là. Je suis pas seul, et en plus j'aurai pu mal tomber, mais là je n'aurai pas rêvé mieux. Mais c'est pas ça qui va me permettre de vaincre ma peur.

Qu'elle frustration, surtout quand nous cherchons à trouver des preuves pour enfermer un malade pour au moin 25 ans à vie ! Combien de temps durera le bloquage ? Va-t-on rester ici à attendre pendant toute la nuit ? Ou peut-être sortirons nous de là seulement au petit matin demain ? Je n'ai aucunement envie de rester ici pendant aussi longtemps, surtout qu'avec le temps, il y a des chances que l'air se face plus rare dans la cabine. Il y a tout de même un bon côté.... enfin, si on peut qualifier ça comme un bon côté : nous sommes comme dans un congé forcé, nous ne pouvons pas travailler, prit dans un ascenceur, sans ordinateur, sans bureau ou équipement de laboratoire et donc, nous sommes obligé de rien faire et d'attendre. C'est la galère, parce que j'adore mon travail et tant qu'à rien faire, je préfère travailler. Sur ce point, je suis du même avis que Mac... mais je ne ferais cependant pas de travail excessif au point de s'épuiser et de ne pas dormir la nuit. Quoi que je comprends pourquoi Mac agis ainsi, mais ce n'est pas la bonne manière d'oublier les souvenirs qui nous hantent.

-Il ne falait plus que ça....

Entendant Flack me dire à trois reprises qu'il fallait que l'on sorte, j'ai pu lire dans sa voix la crainte qu'il avait. Je me suis retournée et je l'ai apperçu sur le sol, les genous rapproché, déserrant sa cravate et débouttonant sa chemise. Il avait chaud... il était craintif, c'était les signes principaux d'une crise de claustrophobie. Je me suis donc approché, je voyais clairement qu'il paniquait. Je me suis assis à côté de lui et, avec un sourir rassurant je lui caressais doucement le bras, comme pour le réconforter et le calmer, parce que je ne voulais pas qu'il se fasse trop de mal où même qu'il finisse par étouffer avant que l'on soit capable de sortir d'ici. Depuis quand il est claustrophobe ? Je n'en ai aucunes idées. Je ne lui poserai pas la question, car de toutes manières, ce n'est pas de mes oignons.

-Hey... ne vous inquietez pas... on va sortir d'ici bientôt... respirez profondément et tentez de rester calme...

-D'accord d'accord... mais fait un effort et si tu crois que tu n'y arrive pas, alors essaie de t'empêcher de regarder... fermez les yeux et cachez les dans du noir avec votre veste, comme si vous vous apprêtiez à dormir... ça devrait vous calmer...

Je sais que ça ne risque pas d'aller très loin avec cette idée, mais malheureusement il n'y a pas d'autres solutions. Nous devons improviser, étant donné que nous sommes dans une situation semblable à celle de Danny lorsqu'il avait été prisonnier dans un coofre fort géant dans une maison de luxe où la victime, morte à l'intérieur dudit coffre avait des problèmes psychologique par un traumatisme dans sa jeunesse. La malchance est que personne est au courant que nous y sommes prisonnier et donc nous pouvions être coincé là jusqu'à demain matin. Je regardais Don avec un sourir, tentant de la rassurer ou du moins de le calmer un peu, pour qu'il puisse souffler et éviter de sépuiser dans les heures qui allaient passer, aussi lentement que je crois que ce sera. Finallement, j'ai décider de doucement le prendre dans mes bras, juste pour lui montrer qu'il n'y avait pas trop de danger. Je savais que ce serais probablement bizarre à ses yeux, mais j'ai toujours eu un petit côté maternelle même avec les amis, qu'ils soient petit ou grand.

-Ça va bien aller, ne vous inquietez pas... les murs ne bougent pas, c'est votre tête qui vous donne cette impression. Contrôlez votre imagination, et vous verrez qu'ils ne bougent pas et qu'il ne vous attaquera pas...

Les larmes silencieuses finirent par se calmer. Il parait qu'il faut combattre ses peurs pour qu'elles disparaissent. Je ne sais pas si j'ai vraiment la force de la combattre celle là. Mais je sais que j'aurai été seul, ça n'aurait pas été possible. Mais là, je suis avec Stella, et grâce à elle j'ai envie de battre cette stupide phobie. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Stella finit par me prendre dans ses bras. Je m'accroche à elle presque comme à une bouée de sauvetage. Je me cale de manière confortable. Je sais que je devrais trouver ce geste totalement déplacé. Mais pour le moment, c'est pas la chose à laquelle je pense principalement. Je me rend compte que je suis bien dans ses bras, enfin je veux dire. Ça me calme. Elle arrive à me calmer alors que je devrais être en panique totale. Je finis par écouter ce qu'elle me dit. Je tente de respirer calmement. C'est pas vraiment évident surtout quand on est traumatisé. Mais j'essaie quand même. Puis j'ouvre les yeux et je me rends compte qu'elle a raison, mon imaginaire me joue des tours.

Merci Stella, merci d'être là. Je ne sais pas ce que j'aurai fais si j'avais été seul dans ce ascenseur.

Se cramponant littéralement à moi, je me suis mit à lui faire les mêmes choses que je faisais à Mac, c'est à dire de lui faire des caresses dans le dos pour le rassurer et essayer de le garder calme. Parfois je touchais à son bras et étant donné qu'il était jamais en tee shirt, j'étais étonné de le savoir aussi musclé. Mac, c'est normal, puisqu'il a un vécu militaire, mais Flack ? Il est si musclé.... si... enfin, c'est un homme ! C'est donne normal qu'il ait d'aussi gros muscles non ? Et puis, il est flic, c'est encore pire ! Il doit surement s'entraîner tous les jours pour être aussi fort. Finallement, je lui caressais doucement les cheveux, cherchanr avec un peu de chance de l'endormir comme on endors un enfant qui a peur d'un orage.

-Essayez de dormir un peu...

J'avais remarqué qu'il s'était mit confortable et donc ça ne me dérangeais aucunement qu'il norme sur moi, si ça peu l'aider à le garder calme. Pour le moment la crainte que j'avais c'est qu'il fasse une nouvelle crise, qui pouvait être très possible. Je sais qu'il s'était cramponé à moi de manière que je sois mal à l'aise, mais ce n'était pas le cas. Au contraire, je me sentais parfaitement bien. Confortable, je me disais que cette histoire d'ascenceur avait tout de m♪6me de bons côtés. C'était un moment où l'on pouvait souffler après tout... Nous qui avons un travail qui épuise beaucoup.

Au bout d'un moment, je l'ai cru sombrer dans un sommeil léger. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il tombe endormit, mais il persevra tout de même les sensations du contacte de son corps au miens et il entendra aussi les bruits environnant lorsque je bougerai ou si je fais quelque chose pendant que j'attends patiemment qu'on nous sorte d'ici. Après quelques minutes, j'ai pu voir qu'il bougeait un peu. Était-ce un rêve ou plutôt un cauchemard qu'il faisait ? Si c'était un cauchemard, j'avais une petite idée de quoi il devait bien rêver. Quand à moi, je restais là, n'osant pas trop bouger pour ne pas réveiller la marmotte qui dormait sur moi. Je me sentais bien avec lui auprès de lui. Je dis ça et je sais que c'est étrange, mais depuis mon aggression avec Frankie, alors qu'il était resté auprès de moi pendant tout mon séjour à l'hôpital et durant l'enquête, nous nous sommes légèrement rapproché. Du coup... peut-être que mes sentiments envers cet homme a évolué, mais je ne peux rien confirmer pour le moment. D'ailleurs, je ne sais même pas si c'est réciproque.

Il a finit par crier le nom de Jessica. Bon dieu qu'il avait souffert après sa mort. J'ai l'impression que malgré notre aide, il souffre encore beaucoup. Alors qu'il se réveillait, je me suis mit à lui faire des caresses dans le dos, pour le réconforter. Je l'ai vu tenter de se calmer, probablement au bord d'une nouvelle crise de claustrophobie. Je serres mes bras autour de lui pour qu'il se sente comme un peu en sécurité et ainsi qu'il puisse se calmer et pouvoir éviter de trop paniquer.

-C'est juste un cauchemar... Restez calme... On va sortir d'ici bientôt...

Les larmes se remirent à couler. J'en avais assez de tout ca, assez de souffrir du manque d'amour qui se faisait un peu plus présent chaque jour. D'accord j'avais des amis des vraies amis mais les amis et les amours c'est différent. Depuis la mort de Jessica, j'avais eu pas mal d'aventure d'un soir mais ca avait toujours fini par un echec. J'en avais assez de cette vie. Assez d'avoir peur, je cherchais à remplacer Jessica, mais je n'y arrivais pas.

Je me détachai des bras de Stella, alla m'asseoir à l'opposé. J'avais pris une décision, j'allais rejoindre Jessica. Je ne voulais pas que les vetements de Stella soient tâchés de mon sang, c'est pour cela que je m'étais détaché d'elle. Je sortis mon arme et la pointa sur ma tempe.

J'en peux plus Stella, je ne veux plus souffrir, plus avoir peur. Je... je suis claustrophobe depuis l'incident de la bombe de Lessing. Vu qu'ils ont eu du mal à me sortir de là, j'ai peur des endroits un peu trop fermé. Et pour Jessica, j'essaie de l'oublier, mais malgré le fait que vous m'aidiez tous, je n'y arrive pas. Je revis régulièrement sa mort. Je ne sais pas quoi faire alors je pense que le mieux pour moi c'est d'aller la rejoindre.

Il s'était tranquillement remit à pleurer, ce qui m'a fait un pincement au coeur. C'était un homme brisé par la mort de la femme qu'il aimait. Il en était totalement traumatisé et j'étais triste pour lui. C'est pourtant un si bel homme ! Il parviendrait facilement à se trouver une autre petite amie, mais comme je vois, il y en avait seulement qu'une seule qui pour lui était le grand amour, et cette personne n'était nul autre que Jessica. J'aimerais tellement le revoir heureux comme avant, avec son grand sourir fendu jusqu'aux oreilles et ses yeux bleus qui brillaient. Aujourd'hui je peux seulement y lire de la tristesse.

Je le regardais se déplasser. Je comprenais pas pourquoi il faisait ça, mais rapidement j'ai pu émettre des hypothèses possible dont la première qui était que peut-être se sentait-il mieux et qu'il pouvait affronter sa claustrophobie sans s'accrocher à moi. Mais je n'aurais jamais pensé que c'était pour tenter de se suicider. En le voyant sortir son arme, j'ai réagi. J'ai tendu mes bras devant moi, en sa direction, comme pour calmer quelqu'un qui est énervé et doucement je me suis levé. Il fallait que je lui enlève son joujou des mains, je ne voulais pas qu'il se tue.

-Don.... calmes-toi... ce n'est pas comme ça que tu vas te sentir mieux... Ce n'est pas ce que Jessica aurait voulu de toi... et puis... je ne voudrais pas non plus que tu termines ta vie comme ça... Réfléchis avant d'agir ! Penses-tu que ça en vaut vraiment la peine de t'enlever la vie comme ça ? C'est vrai qu'il y a des moments difficiles... on en vie tous un jour ou un autre... mais en se serrant les coudes on finit par s'en sortir, même si ça prend du temps...

Le tutoiment était venu sans crier gare. Je ne m'étais pas rendu compte que je le tutoyais.

-Et puis, penses à l'équipe, aux bons moments passés avec nous... on voudrait pas te perdre ! Je ne voudrais pas te perdre !

Avais-je des sentiments pour lui ? En avais-je vraiment ? J'en avais bien l'impression. Cependant j'avais si peur de le lui avouer, que je préférais faire un charabia long comme un discours de président plutôt que de lui dire que je ne voulais pas le perdre parce que je tenais à lui et que je l'aimais.

-Allez.... donnes-moi ton arme.... faudrait pas que tu te blesses tu sais...

J'écoute Stella, les yeux bercés de larmes et mon arme toujours sur ma tempe. Donner mon arme serait mal me connaitre. Jamais je ne la rendrais. Je l'écoute et une phrase me marque : Je ne voudrais pas te perdre. J'avoue que je ne sais pas trop comment je dois prendre cette phrase. Puis, elle n'a pas vraiment tord. Jessica ne voudrait pas que je me détruise juste pour elle. Elle aurait voulu que je retrouve ma joie de vivre. Mais j'ai peur. Peur de refaire ma vie et de l'oublier.
Mais qu'est ce que je raconte, d'accord Stella tient à moi un peu plus que tous les autres mais ca veut pas forcément dire qu'elle a des sentiments pour moi, c'est peut être juste qu'elle pense être une excellente amie et qu'elle tient à moi bien plus que Danny qui est un peu occupé par sa vie de père et mari maintenant. Je dois me faire des films tout seul. Je finis par ranger mon arme. Autant qu'on discute, je pense que si je veux vraiment en finir, je n'ai pas besoin de temoin, pas besoin d'une personne qui voit les derniers instants de ma pauvre et misérable vie.

Qu'est ce que tu veux dire par "Je ne voudrais pas te perdre" ? Tu dois me considéré comme les autres, je suis juste le très bon ami de la bande qui souffre en ce moment, comme Mac a souffert quand il a perdu Claire, comme tu as souffert avec ce que t'as fait subir Frankie, comme Danny a souffert en voyant Louie dans le coma. Rien de plus, n'est ce pas ?

J'espère qu'elle va me contredire, mais en fait, j'en ai vraiment aucune idée....

Don semblait dans de profondes réflexions... Je crois qu'il réfléchissait sur le fameux choix qu'il devait faire dans le moment immédiat : choisir entre s'enlever la vie et laisser tout derrière pour aller rejoindre la femme qu'il aimait ou rester à nos côtés et vivre avec les moments difficile qu'il vie en ce moment, avec le plus de courage et de soutiens possible avec la chance de sortir de cette souffrance étaient des choix assez difficiles à faire dans ce cas là. Je comprenais parfaitement qu'il souffrait, mais en se tuant, il ne règlera pas son problème... car sans doute dans l'eau delà, il regretterait d'être partit si tôt.... Je ne voudrais pas qu'il souffre, mais je sais qu'il va s'en sortir et qu'il va revivre comme autrefois, avec cependant un petit vide dans son coeur qui sera comblé par l'amour de quelqu'un d'autre...

Puis vvint cette fameuse question. Il voulait savoir ce que je voulais dire exactement sur certaines choses que j'avais dit quelques minutes plus tôt. Qu'est-ce que je ressentais au juste ? Est-ce que je ressentais plus que de la simple amitié pour lui ? Est-ce que je l'aimais vraiment ou ce n'était que passager en raison de l'événement qu'il venait de se produire ? Et puis, suis-je vraiment prête à sacrifier notre amitié si je lui avouais que je l'aimais, surtout si ce n'était en aucuns cas réciproque ? Et puis, était-ce réciproque justement ? Toutes ces questions défilaient dans ma tête et je commencais à sentir la migraine se pointer. Gênée, je lui ai tournée le dos car je sentais que mes joues revirais au rouge. Puis je suis allée m'asseoir à un autre coin de l'ascenceur et restais silencieuse. Qu'est-ce que je devais lui dire et surtout comment ? C'étais pas évident de vouloir dire à quelqu'un qu'on l'aime...

-Je....

J'étais devenue hésitante et lointaine. J'avais peur de sa réaction et donc j'avais peur qu'il se doute de quelque chose. J'avais donc peur point...

Elle hésite. Elle a peur de quelque chose. Ca doit donc être plus fort que la simple amitié à laquelle je pensais. Si elle voulait juste être amie avec moi elle m'aurait pas contredit, elle n'aurait pas hésité. Mais c'est vrai que depuis que Jessica est morte, je ne parle que d'elle. Mais si Stella a peur d'avouer ses sentiments envers moi. J'ai peur de tellement de choses. J'ai peur de l'appeler Jessica, j'ai peur de la faire souffrir alors que je n'ai pas le droit. Je ne veux pas. Elle a souffert, elle a pas besoin de souffrir plus, et pourtant, je me mets à rêver d'un possible futur entre nous deux. Je sens une nouvelle crise faire son apparition. Je me rapproche de Stella, sa présence me rassure, parce que je pense que oui, je pense que Stella pourrait remplir le vide immense dans mon coeur.

Tu, quoi Stella ? Parles moi. Dis moi ce qu'il se passe.

Je la prend dans mes bras, pas qu'elle est peur de quoi que ce soit. Mais le contact de sa peau m'apaise. C'est mon remède contre beaucoup de choses.

Le regard perdu dans le vide, je réfléchissais à mon propre choix personnel. Depuis mon aggression dans mon appartement, je n'ai jamais vraiment eu de petit copain dans ma vie. Pourtant, ce n'est pas le nombre et le choix qui manque dans mon entourage. Non pas que je ne les aimes pas, mais ils sont surtout des amis que des opportunités de relations plus loin que l'amitié. Enfin, c'est ce que je croiyais jusqu'à maintenant... car maintenant j'ai un certain doute qui m'envahit. Oui, un doute qui, en ce moment même, tentait de me faire comprendre que j'aimais Don alors que je tentes de ma conscience de m'en persuader du contraire. Pourtant ça ne fonctionne pas, car j'au tout de même l'impression que mes sentiments envers cet homme est plus fort que jamais et que, tout ce que je fais depuis un bon moment, c'est me faire souffrir en restant dans une position neutre plutôt que d'aller plus loin dans l'amitié que j'ai avec lui. Mais je me suis laissé échappé tout a l'heure. À ma permis de me donner un coup de pied au derrière et de réfléchir autrement. J'aimes Don Flack ? J'étais impuissante à ces sentiments, ce qui a fait en sorte que j'avais les yeux plein d'eau, parce que je savais que je ne pouvais pas battre l'amour que j'avais pour lui alors que d'un côté, je chercais que son amitié.

Silencieuse, je me contentais de rester dans mon coin sans rien dire. Don s'était approché de moi, sans doute faisait-il une autre crise de claustrophobie. Puis ce fut non pas un choc, mais une surprise. Il m'a prit dans ses bras. Ses bras musclés et ses mains qui, même plus grosse que les miennes, en étaient pourtant aussi douce et délicates. Je me suis laissée faire. Je me suis même callé davanrage contre lui, sentant doucement son parfum qui me chatouillait les narines à chaques respirations. Je me sentais si bien à ce moment là que j'ai finis par arrêter complètement de bouger. J'avais fermé les yeux et sourit. Je me sentais en sécurité...

Doucement, son parfum m'apèsait. Je n'aurais jamais cru qu'un homme pouvait me faire autant d'effet. Il ne semblait pas détester le fait que nos deux corps étaient collé très près et ça ne fit que me rendre plus heureuse. Non pas que je ne l'étais pas, mais je ne voulais pas le mettre mal à l'aise avec cette position que j'avais prise. Mais comme ça ne semblait pas trop le déranger, alors j'avais préféré rester ainsi. De toutes manières j'étais confortable, malgré que nous sommes assis dans un ascenceur depuis près d'une heure déjà. Mais je ne me soucis plus trop du temps, car pour le moment, tout ce que je voulais, c'est rester ainsi, avec ce petit contacte que nous avions tous les deux, choses que nous avions jamais fait autrefois, s'étant toujours contenté d'un simple calin. Mais j'ai maintenant l'impression que ça va plus loin.

Ce n'est que lorsque je l'ai entendu me dire cette déclaration que je me suis mise légèrement à pleurer. Non pas de tristesse, mais bien au contraire. C'était des larmes de joie. J'ai toujours cru que ma vie se finirait sans avoir eu la chance d'avoir un petit ami autre qu'un homme tel que Frankie. Je peux me permettre de croire maintenant que ça va se réaliser. Je le serre un peu plus fort dans mes bras, callant mon visage dans ses vêtements sur son torse. C'était réciproque ! J'ai sourit. Je l'ai regardé, les yeux embué de larmes, e sourir aux lèvres, heureuse de savoir qu'il tenait à moi comme je tenait à lui, S'il croyait qu'il parlait tout seul, alors il avait tort, puisque je ne dormais pas... mais de toutes manières, je m'en moquais.

-Je... je voulais pas te le dire Don... je... je voulais pas mettre notre si belle amitié en péril pour ça... j'avais peur que tu réagisses mal...

Je commencais à ressentir le besoin d'un certain raprochement. Je me suis donc callé davantage, encore plus dans ses bras. J'ai doucement niché ma tête dans son cou et j'ai refermé les yeux. Je ne voulais plus que l'on nous sorte de cet ascenceur. Don semblait mieux résister à ses crises de claustrophobies, j'en était qu'heureuse pour lui. Ainsi, il sera capable de mieux gérer ses craintes dans les lieux clos et ça lui permettra d'être plus à l'aise. J'avais un peu froid, alors je me débrouillais pour coller tout le haut de mon corps contre lui, parce que lui, contrairement à moi, était chaud. Je l'enlaçais doucement, tout en évitant de le faire de manière à éviter de le rendre mal à l'aise. Je l'écoutais parler et je comprenais ce qu'il voulait dire, puisque j'avais vécu la même situation avec Frankie, mais d'une autre manière en fais.

-Je comprends... prends ton temps Don, c'est l'essentiel pour digérer les souvenirs qui tombe encore sur l'estomac... Et quand tu auras besoin de te confier ou quand tu auras besoin de quelqu'un pour te rassurer ou te consoler... je serai là... Je ne te laisserai pas dans ta souffrance seul... Je te le promets.