Une cuisine qui saute ! [Léna]

C'est une de ces belles journée où l'on sort dehors, malgré la température qui est basse. Il fait que cinq degré dehors et c'était quelques peu venteux. Il n'y avait pas de nuages dans ce grand ciel bleu et pas de smog non plus. Le soleil était radieux en cette période du midi, où ne nombreuses personnes allaient chez eux manger avant de retourner au travail, le pause qui sera vite terminé. D'autres cependant préféraient les restaurants : plus rapides et souvent plus pratique en raison de la proximité de ceux-ci du lieux de travail de certaines personnes, c'est donc plus rapide et leur permettent de ne pas arriver en retard suite à leur qui se terminait. Pourtant, personne ne s'attendrait à voir leur quotidien changer par un simple petit bruit...

Dan s'était levé tôt durant la matinée. Ce qu'il avait horreur de se lever à trois heures du matin ! Enfin, c'était finallement le midi et il pouvait souffler un peu de sa journée. Les patrons de magasins sont sans pitié pour leur employés et du coup, il a travaillé comme un démon pour pouvoir avoir cette petite pause d'une heure. Il se rendit à son restaurant favoris, un restaurant qui servait des mets qui n'étaient pas américain. C'était des mets français. Il adorait y aller, ça faisait différent de ce qu'il mangeait dans la journée à l'ordinaire. Il entra, il était venu à pied. Il faisait partit des gens qui avait une préférence pour les restaurants quand il a la chance d'avoir une pause. Pourtant, Dan est un homme avec une carrure imposante, musclé et grand... maigre. Évidemment, cela faisait que quelques temps qu'il était sortit de l'armée....

Il avait commandé des pâtes avec du pain. Il mangeait tranquillement, regardant de gauche à droite les gens qui se trouvait dans le restaurant : à gauche, un vieu monsieur, barbu et gros, parlant une autre langue que la sienne était assis avec un femme aussi grosse, mengant comme des goinfres. Je crois qu'ils parlent français. Tout prêt, deux dames, dans un âge entre la trentaine et la quarantaine, maigre, parlant aussi le français, riaient d'une blague ou d'une anecdote. À droite, il y avait pratiquement personne. Personne, sauf une jeune femme. Elle était environs dans le début de la trentaine, les cheveux bruns légèrement bouclé, aux yeux bleus ou verts... ils n'arrivaient pas à bien voir la couleur d'où il était assis. Elle était ni trop petite ni trop grande, très charmante. Elle mangeait dans un coin du restorant.

Tranquille, il n'avait pa prévu ce qui allait suivre. Un bruit sourd se fit entendre à l'arrière du restaurant, où se toruvait les nombreuses cuisines pour la bouffe qu'ils servaient. C'était un coup de feu. Malheureusement, Dan n'était pas flic, et même s'il était un militaire, il n'avait pas d'arme sur lui et donc, il ne pouvait rien faire. Rien faire ou presque : il coucha la table sur le côté alors que plusieurs personnes se sauvait par l'entrée en criant. Il se planquait, voulant attaquer la personne avec le pistolet à sa sortit. Il devait toutefois penser à une stratégie et malheureusement pour lui, il n'en avait pas.

Dans ce restaurant français, Lénaëlle s’était mise spécialement dans un coin… Même s’il y avait pas grand monde à cette heure-ci, elle préférait être tranquille… elle n’aimait guère attirer l’attention en se foutant au milieu, c’était comme si elle avait l’impression d’être au spectacle, l’impression d’être toujours observée.

Bref en ce moment-ci, c’était sa pause après cette épuisante matinée où il avait fait - et faisait même toujours - bon temps. Etant architecte d’intérieur, elle était allée chez un jeune couple non loin du restaurant, qui allait être parent, n’arrivait pas à être d’accord sur le thème de la décoration d’une pièce ou de telle pièce… une chose qui l’agaçait, elle perdait patience. C’était un peu pour ça qu’elle s’était arrêtée ici pour prendre une pause et surtout pour bien manger… Elle aimait la gastronomie française et aimait découvrir de temps en temps quelques plats français. Elle avait d’ailleurs eu l’occasion de faire un séjour en France où elle garda un sacré bon souvenir.

Tout en mangeant un bon gratin dauphinois, elle ne pouvait s’empêcher de se perdre dans ses pensées. Elle était seule, en tête à tête avec son plat, que pouvait-elle faire d’autres en fait ? Elle ne se rendit pas compte de l’arrivée de d’autres clients… et surtout d’un nouveau qui regardait autour de lui et qui dévisageait un peu tout et qui l’avait … aperçue. A vrai dire, elle ne faisait guère attention à rien.

Soudainement, une chose qu’elle ne s’attendait vraiment pas arriva…, un bruit sourd se fit fortement entendre… dans les cuisines, derrière le mur… pas très loin d’elle. La jeune femme sursauta puis elle vit plusieurs personnes, enfin les clients s’enfuirent en criant à la porte d’entrée… C’était la panique totale. Alors qu’elle, elle était… tout simplement paralysée, ne sachant ce qu’il se passait… Elle se plaqua contre le mur… limite si elle allait se cacher sous la table, c’était ce qu’elle fit…

Elle regardait autour d’elle, elle vit une table couchée où en fait, le « nouveau » qui l’avait aperçu s’était caché derrière mais elle ne le voyait pas… il y avait des chaises tombées, éparpillées par-ci par-là dans la pièce…Puis son regard se détourna sur sa gauche… Un homme avec un flingue dans la main sortait des cuisines… Il était grand… taille fine… Cheveux court et brun… Il était près d’elle mais il ne la vit pas… La jeune femme, effrayée se faisait toute petite contre le mur et avait la respiration coupée. Elle se sentait tout un coup seule face à ce type.

Derrière cette table, Dan attendait que le gars au revolver sorte de l'arriere du restaurant. Lorsqu'il l'apperçut, il savait que ce dernier allait tenter de sortir par tous les moyens, voulant sans doutes échapper à la police New Yorkaise. Il regarda à sa droite : la jeune femme aux cheveux bruns se trouvait toujours là, planqué. Sans doute qu'elle ne pouvait pas voir Dan d'où elle était, mais Dan pouvait très la voir de son emplacement. Il se tourna la tête et apperçu le tireur, s'approchant de la jeune femme. Il se leva d'un bond, se jurant qu'il n'allait pas la toucher et, prenant la table dans ses bras et la soulevant de toutes ses forces, la lança sur la tête du criminel qui s'écroula, ayant reçus un coup à la tête. Essouflé par la rapidité de ses mouvements et par l'adrénaline qui l'avait envahit, il regadait la jeune femme.

-Vous allez bien ?

-Ne craignez rien... je suis un témoin comme vous... c'est juste que je ne pouvais pas le laisser vous faire du mal et que, quand je l'ai vu s'approcher en votre direction je me devais d'agir... du coup, la seule chose que j'avais en main c'est la table...

Il s'approcha du tireur, poussant ainsi le revolver loin de l'homme au cas où il se réveillerait. Il regarda la jenune femme : elle s'était replaqué au mur. Elle devait paniquer et voir Dan de l'aidait surement pas.

-Je suis pas conplice... je suis un ex-militaire... je vous fais surement peur pour ça.

-Ouais... je suis vétéran que depuis quelques années...

Ce qui voulait dire qu'il était sortit de son service.

Il entendit les flic débarquer juste derrière lui. Il se retourna et les regarda. Ils pointaient leur flingue en sa direction, ce qui le poussa à lever les bras pour montrer qu'il n'était pas armé.

-Oula ! Le suspect c'est pas moi mais lui par terre ! Demandez à la dame ! Je l'ai assomé avec la table... vous feriez mieux de le menotter avant qu'il se réveille.

Lénaëlle était encore recroquevillée sur elle même. Des flics arrivèrent en trombe comme ça, ce qui la fit sursauter légèrement... Elle était un peu plus paralysée...

Il n'a rien fait... murmura-t-elle

Puis d'autres flics, après avoir sécurisé les lieux, s'approchèrent de la jeune femme pour la relever et l'envelopper dans une couverture mais à ces gestes, face à ces hommes... elle s'enfonca dans le mur.

Ne me touchez pas!!! cria-t-elle en se protégeant en même temps le visage.